Zone de libre-échange des Amériques - ZLEA |
TROISIÈME SOMMET DES AMÉRIQUES |
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Pour renforcer la démocratie, créer la prospérité et réaliser le potentiel humain, nos gouvernements vont: 1. POUR LE MEILLEUR FONCTIONNEMENT DE LA DÉMOCRATIE Procédures et processus électorauxReconnaissant la relation entre la démocratie, le développement durable, la séparation des pouvoirs et des institutions gouvernementales efficaces, et prenant acte du fait que la transparence et la responsabilité des systèmes électoraux ainsi que l’indépendance des organes chargés de la conduite et de la vérification d’élections libres, justes et régulières, sont des éléments essentiels pour susciter l’appui en faveur des institutions démocratiques nationales et la participation à ces dernières: Mettre en commun les pratiques exemplaires et les meilleures technologies pour accroître la participation des citoyens aux processus électoraux, notamment dans les domaines de l’éducation des électeurs, de la modernisation et de la simplification de leur inscription, du mode de scrutin et du processus de dépouillement des votes, tout en tenant compte de la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et de promouvoir la pleine participation et intégration de toutes les personnes admissibles à exercer leur droit de vote, sans discrimination;Transparence et bonne gouvernance Reconnaissant que la bonne gouvernance nécessite des institutions gouvernementales efficaces, représentatives, transparentes et tenues de rendre compte à tous les niveaux, la participation du public, des freins et contrepoids efficaces ainsi que la séparation des pouvoirs, et prenant note du rôle des technologies de l’information et des communications dans la réalisation de ces objectifs: Promouvoir la coopération entre les organismes nationaux de l’hémisphère chargés d’élaborer et de maintenir des procédures et des pratiques pour la préparation, la présentation, la vérification et la surveillance des comptes publics avec l’assistance technique, le cas échéant, des organisations multilatérales et des banques multilatérales de développement (BMD), et encourager les échanges de renseignements sur les activités de surveillance liées à la collecte, à l’affectation et à la dépense des fonds publics;Médias et communications Notant que l’accès aux technologies de l’information et des communications, nouvelles et existantes, a des incidences de plus en plus notables sur la vie des particuliers et recèle des possibilités considérables en ce qui concerne le développement démocratique, et que les médias ont un rôle important à jouer dans la promotion d’une culture démocratique: Faire en sorte que les médias ne subissent pas d’interventions arbitraires de la part de l’État et, plus précisément, œuvrer pour éliminer les obstacles juridiques ou réglementaires à l’accès aux médias par les partis politiques inscrits, notamment en facilitant, lorsque cela est possible, un accès équitable aux stations de radio et de télévision pendant les campagnes électorales;Lutte contre la corruption Reconnaissant que la corruption porte sérieusement atteinte aux institutions politiques démocratiques et au secteur privé, affaiblit la croissance économique et compromet les besoins et les intérêts fondamentaux des groupes les moins privilégiés d’un pays, et que la prévention et le contrôle de ces problèmes sont la responsabilité du gouvernement ainsi que des institutions législatives et judiciaires: Envisager, dans les meilleurs délais et selon le cas, de signer et ratifier, ou de ratifier la Convention interaméricaine contre la corruption, ou d’y adhérer, conformément à leurs cadres législatifs respectifs, et promouvoir la mise en œuvre efficace de la Convention, notamment par le biais du Programme interaméricain de coopération dans la lutte contre la corruption, et des programmes et activités connexes de coopération technique, incluant ceux des organisations multilatérales et des BMD pertinentes, dans les domaines de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, ainsi que de programmes que chaque pays conçoit et met en œuvre, conformément aux lois nationales, en recourant à ses propres organes appropriés, qui sont susceptibles d’avoir besoin d’aide;Renforcer le pouvoir des administrations locales Reconnaissant que la participation des citoyens et une représentation politique appropriée sont le fondement de la démocratie et que les administrations locales sont les plus proches des citoyens dans leur vie quotidienne: Promouvoir des mécanismes visant à faciliter la participation des citoyens à la vie politique, en particulier dans les administrations locales ou municipales;2. DROITS DE LA PERSONNE ET LIBERTÉS FONDAMENTALES Reconnaissant que la protection et la promotion universelles des droits de la personne, notamment des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux, ainsi que le respect des normes et principes du droit humanitaire international basé sur les principes d’universalité, d’indivisibilité et d’interdépendance, sont fondamentaux pour le fonctionnement de la société démocratique et, soulignant l’importance du respect de l’état de droit, de l’accès réel et équitable à la justice et de la participation de tous les éléments de la société aux processus décisionnels publics: Mise en œuvre des obligations internationales et respect des normes internationalesEnvisager, dans les meilleurs délais et selon le cas, de signer et ratifier, ou ratifier tous les instruments universels et hémisphériques relatifs aux droits de la personne, ou d’y adhérer, prendre des mesures concrètes au niveau national pour promouvoir et renforcer le respect des droits de la personne et des libertés fondamentales de tous, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées, les peuples autochtones, les migrants, les citoyens de retour, les personnes handicapées et les personnes appartenant aux autres groupes vulnérables ou victimes de discrimination, et noter que l’utilisation du mot «peuples» dans ce document ne peut être interprétée comme ayant des incidences quant aux droits qui s’attachent au terme en vertu du droit international; et les droits associés à l’expression «peuples autochtones» ont une signification spécifique selon le contexte, qui est dûment déterminée dans les négociations multilatérales des textes des déclarations traitant spécifiquement de tels droits;Renforcer les systèmes de droits de la personne Continuer de promouvoir des mesures concrètes pour renforcer et améliorer le système interaméricain des droits de la personne et, en particulier, le fonctionnement de la Cour interaméricaine des droits de l’homme et de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), en mettant l’accent sur l’universalisation du système interaméricain des droits de la personne, l’augmentation de l’adhésion à ses instruments fondamentaux, le respect des décisions de la Cour interaméricaine des droits de l’homme et le suivi des recommandations de la Commission, la facilitation de l’accès des personnes à ce mécanisme de protection, l’augmentation substantielle des ressources affectées au maintien des opérations courantes, notamment en encourageant les contributions volontaires, l’examen de la possibilité que la Cour et la CIDH fonctionnent en permanence, et charger la XXXI e Assemblée générale de l’OÉA, qui aura lieu à San José, au Costa Rica, au mois de juin de cette année, d’initier des mesures visant à atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus;Migration Réaffirmant les engagements pris en 1998, lors du Sommet de Santiago, à l’égard de la protection des droits de la personne des migrants, notamment des travailleurs migrants et de leurs familles: Renforcer la coopération entre les États pour aborder, avec une orientation globale, objective et à long terme, les manifestations, les origines et les incidences des migrations dans la région;Droits de la personne des femmes Continuer de mettre en œuvre les recommandations contenues dans le Rapport du rapporteur spécial de la CIDH sur le statut de la femme dans les Amériques de 1998, et assurer, le cas échéant, leur évaluation et la mise en place de mécanismes de suivi nationaux;Droits de la personne des enfants et des adolescents Envisager comme une question prioritaire, dans les meilleurs délais et selon le cas, de signer et ratifier, ou ratifier les deux Protocoles facultatifs à la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, plus particulièrement sur la participation des enfants aux conflits armés, et sur la vente d’enfants, la pornographie juvénile et la prostitution enfantine, ou d’y adhérer; chercher à intégrer pleinement leurs obligations d’après la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant et des autres instruments internationaux en matière de droits de la personne dans les politiques, les pratiques et les textes de lois nationaux;Liberté d’opinion et d’expression Continuer à appuyer les travaux du système interaméricain des droits de la personne dans le domaine de la liberté d’expression, par le biais du Rapporteur spécial chargé des questions relatives à la liberté d’expression de la CIDH, ainsi que procéder à la diffusion de la jurisprudence comparée, et s’efforcer de veiller à ce que les textes de lois nationaux sur la liberté d’expression soient conformes aux obligations juridiques internationales;3. JUSTICE, ÉTAT DE DROIT ET SÉCURITÉ DE LA PERSONNE Reconnaissant que l’égalité d’accès à une justice indépendante, impartiale et opportune est l’une des pierres angulaires de la démocratie, du développement économique et social, accueillant favorablement la tenue plus fréquente de réunions, de consultations et une plus grande collaboration, notamment entre nos ministres de la Justice, nos juges des Cours suprêmes, nos procureurs généraux, nos ombudsmans, nos responsables de l’application de la loi et autres, et prenant note avec satisfaction de l’intérêt accru porté à la collaboration et au partage des expériences pour élaborer et mettre en œuvre des réformes en matière judiciaire et d’application des lois: Accès à la justiceSoutenir les initiatives et les programmes publics et privés visant à informer les personnes de leurs droits à l’égard de l’accès à la justice, et promouvoir des mesures assurant un accès prompt, équitable et universel à la justice;Indépendance du pouvoir judiciaire Encourager des mesures visant à renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, notamment une sélection transparente de l’appareil judiciaire, un mandat des magistrats d’une durée stable, des normes de conduite et des systèmes appropriés de reddition des comptes;Réunions des ministres de la Justice de l’hémisphère Continuer à appuyer les travaux réalisés dans le cadre des réunions des ministres de la Justice et des procureurs généraux des Amériques, dont la quatrième réunion aura lieu à Trinité-et-Tobago, ainsi que dans les réunions ultérieures, et la mise en œuvre de leurs conclusions et recommandations;Lutte contre le problème de la drogue Reconnaissant la nature extrême du problème de la drogue dans la région, renouvelant leur engagement inconditionnel en faveur de la lutte sous toutes ses formes, dans une perspective intégrale, conformément au principe de responsabilité partagée, grâce à la coordination d’efforts nationaux et dans un esprit de coopération et de respect mutuel, tel qu’il est établi dans la Stratégie antidrogue dans l’hémisphère, et reconnaissant aussi les travaux accomplis par la Commission interaméricaine de la lutte contre l’abus des drogues (CICAD) et le groupe gouvernemental d’experts nommés pour lancer le premier cycle du Mécanisme multilatéral d’évaluation (MME): Prendre note avec satisfaction de la création et de la mise en œuvre du MME, et réitérer leur engagement à faire de cet instrument, unique au monde, un pilier d’une coopération hémisphérique constructive dans la lutte contre tous les éléments liés au problème de la drogue; Criminalité transnationale organisée- L’intensification des efforts communs de la BID et de la CICAD afin d’obtenir des ressources financières de la communauté internationale des donateurs grâce à des groupes consultatifs soutenant les efforts antidrogues, pour des programmes alternatifs de développement et de réduction de la demande;Promouvoir une coopération bilatérale et multilatérale et un échange d’information sur les politiques et les mesures relatives à la prévention, au traitement, à la rééducation et au contrôle de l’approvisionnement en matière de drogue, et organiser des campagnes de sensibilisation pour favoriser la sensibilisation du public aux risques que représente la consommation de drogues; Encourager tous les pays de l’hémisphère, dans les meilleurs délais et selon le cas, à signer et ratifier, ou à ratifier la Convention sur la criminalité transnationale organisée, des Nations Unies, son Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, et de son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, ou à y adhérer, ainsi que son Protocole contre la fabrication et le commerce illicites des armes à feu, de leurs pièces et de leurs munitions, lorsque ce protocole sera prêt pour la signature;Prévention de la violence Reconnaissant que la violence et le crime sont de sérieux obstacles à l’harmonie sociale et au développement démocratique et socio-économique de l’hémisphère, et prenant également note de la nécessité urgente d’une approche intégrale pour la prévention de la violence: Encourager nos institutions nationales à travailler de concert et à coordonner avec toutes les organisations multilatérales et les BMD compétentes afin de mettre en œuvre des programmes intégrés, notamment des initiatives portant sur le règlement des différends, s’il y a lieu, pour susciter une prévention soutenue, une attention permanente, une sensibilisation de la population et un traitement pertinent dans les cas de violence contre des personnes, des familles et des communautés, en renforçant les capacités institutionnelles nationales dans ces domaines; Envisager d’instaurer une coopération avec les médias et l’industrie du divertissement, afin d’éviter la promotion et la diffusion d’une culture de violence, en contribuant à une culture de paix; Encourager une plus grande utilisation des techniques policières communautaires, pour instaurer un dialogue et une interaction accrue des autorités chargées de l’application de la loi avec les groupes de la société civile et les communautés locales; Promouvoir la coopération pour moderniser le droit pénal, en recourant aux technologies de l’information et des communications, au besoin, et en mettant l’accent sur la formation en matière de droits de la personne et sur la prévention des actes de violence, en particulier de la violence perpétrée par des fonctionnaires chargés de l’application de la loi, en vue de réduire la violence contre les civils et de promouvoir, dans nos sociétés, les valeurs nécessaires pour conserver l’harmonie sociale; Promouvoir l’échange d’expériences et de pratiques exemplaires nationales sur le recours aux techniques policières de profilage dans l’intention de prévenir les détentions fondées sur la partialité, qui tendent à frapper principalement les minorités et les personnes défavorisées; Élargir les possibilités de mettre en commun les expériences, les techniques et les pratiques exemplaires entre les organismes du gouvernement et la société civile qui interviennent dans la lutte contre la violence psychologique, sexuelle ou physique, au foyer et en milieu de travail, en reconnaissant que cette violence vise, dans l’immense majorité des cas, des femmes et des enfants; S’efforcer d’adopter les mesures nécessaires pour prévenir, empêcher et punir la violence, la ségrégation et l’exploitation des femmes, des mineurs, des personnes âgées, des personnes handicapées et des autres groupes vulnérables, et de veiller à ce que la législation nationale prévoie les actes de violence contre eux et à ce que ces lois soient appliquées, en reconnaissant que, lorsque les victimes de la violence ont besoin d’une aide juridique pour obtenir réparation, tous les efforts doivent être déployés pour garantir qu’elles reçoivent cette aide; Demander aux organisations multilatérales et aux autres organismes participant à la Coalition interaméricaine pour la prévention de la violence d’intensifier leur soutien et leur assistance technique à l’égard des pays qui en font la demande, dans le cadre de l’élaboration de stratégies et de mesures nationales portant sur ce sujet; Promouvoir des mesures concrètes pour empêcher les actes hostiles contre les minorités de l’hémisphère ainsi que les activités violentes locales, régionales et internationales de mouvements soutenant et promouvant des idéologies racistes et des pratiques terroristes pour atteindre leurs objectifs;4. SÉCURITÉ HÉMISPHÉRIQUE 1 Reconnaissant que la démocratie est un élément fondamental de la sécurité, de la paix et du développement dans l’hémisphère, qui, de leur côté, constituent les meilleures bases pour améliorer le bien-être de nos peuples, prenant acte que la subordination constitutionnelle des forces armées et des services de sécurité aux autorités légalement constituées de nos États est indispensable à la démocratie: Renforcement de la confiance mutuelleTenir en 2004 la Conférence spéciale sur la sécurité pour laquelle le Comité sur la sécurité hémisphérique de l’OÉA conclura l’examen de toutes les questions relatives aux approches en matière de sécurité internationale dans l’hémisphère, tel que déterminé lors du Sommet de Santiago;Lutte contre le terrorisme Lutte contre le terrorisme Soutenir les travaux entrepris par le Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE) formé au sein de l’OÉA, découlant de l’Engagement de Mar del Plata adopté en 1998, et encourager la coopération hémisphérique afin de prévenir, de combattre et d’éliminer toutes les formes de terrorisme, en tenant compte du statut et du plan de travail approuvé du CICTE;
Reconnaissant le rôle important de la participation de la société
civile dans la consolidation de la
démocratie, et que cette participation constitue l’un des éléments
cruciaux de la réussite de
l’élaboration des politiques, prenant note que les hommes et les
femmes ont le droit de participer, en toute égalité et équité, aux
processus décisionnels touchant leur vie et leur bien-être, et
considérant que la diversité d’opinions, d’expériences et d’expertises
techniques de la société civile constitue une ressource importante et
précieuse pour les initiatives et les réponses du gouvernement et des
institutions démocratiques: Chercher à établir des instruments de financement publics et privés qui seraient destinés à accroître les capacités des organisations de la société civile afin de mettre en évidence les travaux et les contributions de ces organisations et de promouvoir leur obligation de rendre compte;6. COMMERCE, INVESTISSEMENT ET STABILITÉ FINANCIÈRE Commerce et investissement Faire en sorte que les négociations sur l’accord de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) soient terminées au plus tard en janvier 2005 et tenter de mettre cet accord en vigueur dès que possible par la suite mais, quoi qu’il en soit, au plus tard en décembre 2005, conformément aux principes et objectifs formulés dans la Déclaration ministérielle de San José, plus précisément ceux visant à parvenir à un accord compréhensif et équilibré, conforme aux règles et aux disciplines de l’OMC, et dont les résultats représenteront un engagement unique qui renferme les droits et obligations tels qu’acceptés sur une base mutuelle;Stabilité économique et financière Accueillir et appuyer le travail amorcé par nos ministres des Finances, qui se sont rencontrés à Toronto, au Canada, les 3 et 4 avril 2001, afin de promouvoir la stabilité économique et financière ainsi que la croissance durable et forte, en tant que conditions préalables et essentielles au développement accéléré et à la réduction de la pauvreté, et de faire en sorte que les bénéfices de la mondialisation soient répartis équitablement et de façon générale à toutes nos populations;Responsabilité sociale des entreprises Reconnaissant le rôle central que jouent les entreprises de toutes tailles dans la création de la prospérité ainsi que des flux et du maintien du commerce et de l’investissement dans l’hémisphère, constatant qu’elles peuvent contribuer considérablement au développement durable et élargir l’accès aux débouchés tout en réduisant les inégalités dans les communautés au sein desquelles elles travaillent, et tenant compte des attentes croissantes de nos citoyens et des organismes de la société civile pour que les entreprises mènent à bien leurs activités d’une manière conforme à leurs responsabilités sociales et environnementales: Soutenir, à l’OÉA, l’analyse et l’étude continues de la responsabilité sociale des entreprises, en veillant à ce que la société civile, et notamment le secteur privé, soient consultés de manière appropriée et régulière et à ce que ce processus tire profit des expériences d’autres organisations internationales, agences nationales et acteurs non gouvernementaux;7. INFRASTRUCTURE ET ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRES Reconnaissant que le développement de l’infrastructure est un complément important de l’intégratio économique; que les progrès dans le domaine de l’infrastructure libéreront de nouvelles forces motrices susceptibles de favoriser une vaste et profonde intégration, mettant en marche des dynamiques qui devraient être encouragées; et que les projets d’infrastructure axés sur l’intégration devraient être complétés par l’adoption de régimes réglementaires et administratifs qui facilitent leur mise en œuvre: TélécommunicationsReconnaissant que les États ont le droit souverain de réglementer leurs propres secteurs des télécommunications et qu’un accès abordable et universel aux nouvelles technologies de l’information et des communications constitue un moyen important de hausser les niveaux de vie de nos citoyens et de réduire le fossé entre les populations rurales et urbaines et entre les pays; prenant note de l’importance d’augmenter la coopération avec le secteur privé pour moderniser et élargir davantage nos secteurs des télécommunications; constatant et réaffirmant nos efforts et notre dévouement à l’égard de l’ouverture des marchés et d’une concurrence libre, loyale et équitable dans tous les services de télécommunications, tout en respectant le cadre de réglementation de chaque pays, afin d’attirer l’investissement nécessaire pour élaborer l’infrastructure et pour réduire le coût des services; insistant sur l’importance d’adopter des politiques visant à protéger les intérêts des utilisateurs et à améliorer la qualité, l’efficacité, la couverture et la diversité des services, toutes fondées sur le respect de la vie privée des utilisateurs; et gardant à l’esprit les besoins sociaux, politiques, économiques, commerciaux et culturels de nos populations, en particulier de celles des communautés les moins développées: Proposer des mesures conçues pour moderniser les lois nationales, le cas échéant, qui soient fondées sur des principes tels que: la permanence d’organismes de réglementation solides et indépendants; une approche bénéfique à la concurrence, notamment l’adoption de règles sur les exploitants dominants; un cadre de réglementation souple, compatible avec la convergence technologique; et développer la capacité humaine et institutionnelle afin de soutenir ces principes;Transports Reconnaissant que des systèmes de transport écologiques, sûrs et efficaces, notamment des couloirs pour le transport combiné, sont essentiels à la qualité de vie quotidienne des peuples des Amériques ainsi qu’au commerce de marchandises et de services entre nos pays; et réaffirmant notre soutien aux efforts permanents déployés par nos ministres des Transports, par l’intermédiaire de l’Initiative de transport de l’hémisphère occidental (ITHO), pour accroître l’intégration de nos systèmes et de nos méthodes de transport: Approuver les domaines de coopération déterminés à la Réunion des ministres qui a eu lieu à Punta del Este, en Uruguay, au mois de mars 2001;Énergie Reconnaissant qu’en recherchant l’intégration régionale des marchés de l’énergie, des questions telles que la réforme et la stabilité des marchés, les réformes réglementaires et la libéralisation du commerce seront abordées; soutenir et approuver l’Initiative pour l’énergie dans l’hémisphère qui promeut des politiques et des pratiques visant à faire progresser une telle intégration;8. GESTION DES CATASTROPHES Reconnaissant la nécessité d’élaborer, de mettre en œuvre et de soutenir des stratégies et des programmes communs complets de gestion des catastrophes pour réduire la vulnérabilité de nos populations et de nos économies aux catastrophes naturelles et à celles qui sont provoquées par l’homme, et pour maintenir ou restaurer rapidement des niveaux minimums de consommation, de revenu et de production dans les foyers et dans la communauté dans la période consécutive aux catastrophes, notamment pour les établissements irréguliers de personnes; constatant, à cet égard, la nécessité d’élargir la communauté des parties intéressées aux niveaux régional, national et local, qui sont engagés dans la formulation de systèmes d’alertes rapides, la gestion des risques et les opérations d’intervention en cas de catastrophes, et les stratégies intégrées de développement durable: Créer la capacité de prévoir les incidences potentielles des risques naturels et de ceux qui sont provoqués par l’homme, de s’y préparer et de les atténuer; promouvoir la réduction de la vulnérabilité; adopter et appliquer de meilleurs codes et normes de construction; assurer des pratiques appropriées d’utilisation des terres; inventorier et évaluer la vulnérabilité des installations et de l’infrastructure essentielle; estimer la variabilité des changements climatiques et la hausse du niveau de la mer, et en évaluer les incidences éventuelles; et, dans cette optique, créer le cadre légal requis et mettre en place les mécanismes coopératifs pour accéder, en les partageant, aux progrès de la science et de la technologie et à leurs applications dans les domaines de l’alerte rapide, de la préparation à ces risques et de leur atténuation; |
9. FONDATION ÉCOLOGIQUE POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE Gestion de l’environnement et des ressources naturelles Reconnaissant que la protection de l’environnement et l’utilisation durable des ressources naturelles sont essentielles à la prospérité et à la durabilité de nos économies, ainsi qu’à la qualité de vie et de la santé des générations actuelles et futures; et étant déterminés à faire progresser le développement durable dans tout l’hémisphère conformément aux Déclarations et aux Plans d’action de nos Sommets des Amériques de 1994 et de 1998, et à la Déclaration et au Plan d’action du Sommet de Santa Cruz de la Sierra de 1996:10. GESTION DE L’AGRICULTURE ET DÉVELOPPEMENT RURAL Reconnaissant l’importance fondamentale de l’agriculture comme mode de vie pour des millions de familles rurales de l’hémisphère, ainsi que le rôle qu’il joue dans la création de la prospérité en tant que secteur stratégique de notre système socio-économique, et prenant note de l’importance de développer son potentiel d’une manière qui soit compatible avec le développement durable et qui assurerait une attention et un traitement adéquats pour le secteur rural: Promouvoir un dialogue qui inclut les ministres gouvernementaux, les parlementaires et la société civile, en particulier les organisations liées aux régions rurales, ainsi que les communautés scientifiques et universitaires, ayant pour objectif de promouvoir des stratégies nationales à moyen et à long terme, en vue de favoriser l’amélioration durable de l’agriculture et de la vie rurale;11. TRAVAIL ET EMPLOI Reconnaissant que l’emploi est le lien le plus direct entre l’activité économique et l’amélioration du niveau de vie de nos citoyens, que la véritable prospérité ne peut être atteinte que si elle inclut la protection et le respect des droits fondamentaux des travailleurs ainsi que la promotion de l’égalité d’accès à l’emploi et l’amélioration des conditions de travail dans tous les pays de la région, avec une attention particulière pour ceux qui se trouvent dans le secteur non structuré, pour les personnes appartenant à des minorités ethniques et religieuses, pour les personnes vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les autochtones, les travailleurs migrants, les personnes handicapées et les personnes atteintes du VIH/sida; et constatant l’importance d’investir dans le perfectionnement des ressources humaines, de promouvoir la sécurité de l’emploi compatible avec la croissance économique et d’élaborer des mécanismes visant à aider les travailleurs en période de chômage, ainsi que de renforcer la coopération et le dialogue social sur les questions de travail entre les travailleurs, leurs organisations, leurs employeurs et les gouvernements: Réaffirmer l’importance fondamentale de la Conférence interaméricaine des ministres du Travail, accueillir favorablement les progrès réalisés grâce à son Plan d’action adopté en 1998, soutenir le processus préparatoire de la Douzième Conférence en 2001; et demander aux ministres de s’appuyer sur la Déclaration de Viña del Mar, qui était axée sur les dimensions sociales de la mondialisation et sur la modernisation des ministères du Travail, en collaborant à l’examen des dimensions du travail dans le cadre du processus du Sommet des Amériques, afin de déterminer des points d’entente et des questions sur lesquelles il faut travailler davantage;12. CROISSANCE AVEC ÉQUITÉ Reconnaissant que la croissance économique est fondamentale pour vaincre les disparités économiques et pour renforcer la démocratie dans l’hémisphère et, qu’afin d’atteindre une croissance économique et une stabilité politique et sociale durables il est nécessaire de relever le principal défi auquel se trouve confronté l’hémisphère - l’élimination de la pauvreté et de l’inégalité, cela exige une approche intégrée et ciblée qui favorise une meilleure concurrence, l’équité renforçant le commerce et un accès plus équitable aux chances, en tenant compte des difficultés auxquelles se trouvent confrontés les pays de la région, notamment ceux faisant partie de l’initiative concernant la dette des pays pauvres très endettés (PPTE) pour obtenir des fonds pour leur développement; et qu’il est nécessaire de prendre des mesures aux niveaux national et hémisphérique, afin de créer un environnement propice aux affaires, maximiser les avantages d’une migration ordonnée, réduire les effets de la volatilité économique et des catastrophes naturelles, et encourager la stabilité et la mobilité sociales afin de promouvoir une distribution plus équitable des retombées de la croissance économique: Financement du développementReconnaître la nécessité de financement pour le développement, notamment d’aide de donateurs bilatéraux et de prêts des BMD à des conditions appropriées, et de s’engager à soutenir nos ministres des Finances et les BMD dans la promotion de politiques visant à élargir et à maintenir l’accès aux marchés financiers internationaux pour financer nos efforts en matière de développement durable; reconnaissant que le service de la dette constitue une contrainte majeure à l’investissement pour bien des pays de l’hémisphère;Permettre le développement économique Concevoir et mettre en œuvre, avec la coopération de la BID, de la Banque mondiale, d’autres donateurs, selon le cas, ainsi que de l’OIT, en s’appuyant sur les travaux commencés dans le cadre des programmes régionaux et sous-régionaux après le Sommet des Amériques de Santiago du Chili, en 1998, des législations, des politiques et des réglementations visant à réduire les coûts de démarrage, soutenir la création de nouveaux produits financiers pour les groupes à faibles revenus et pour les jeunes, favoriser la création de coopératives d’épargne et de crédit, de BMD communautaires et d’institutions de soutien, telles que les agences d’évaluation du crédit, créer des conditions qui encouragent les banques commerciales et d’autres institutions financières appropriées afin d’élargir leur clientèle pour y inclure davantage des micro, petites et moyennes entreprises, et renforcer les capacités des agences de développement des micro, petites et moyennes entreprises;Migration Reconnaissant les aspects positifs et les avantages des migrations effectuées de manière ordonnée, tant dans les pays d’origine que de transit et de destination, comme un facteur contribuant à la croissance économique et au développement national et régional: Soutenir les initiatives conçues pour renforcer les liens entre les communautés migrantes à l’étranger et leurs lieux d’origine, et promouvoir des mécanismes coopératifs qui simplifient et accélèrent les transferts d’argent des migrants et en réduisent considérablement les coûts;Renforcer la stabilité et la mobilité sociales Continuer et approfondir les progrès en vue de la mise en œuvre du programme visant à améliorer le mode d’enregistrement des biens de propriété mis en place au Sommet des Amériques de Santiago du Chili de 1998, en mettant un accès particulier sur la régularisation des droits de propriété officieux, conformément à la législation nationale, afin de veiller à ce que tous les droits de propriété valables soient officiellement reconnus, que les différends soient réglés, et que des cadres juridiques modernes des régimes cadastres soient mis à jour, et encourager l’adoption des titres de propriété commercialisables; ces mesures incluent la formulation de réformes institutionnelles, politiques et réglementaires qui faciliteront l’utilisation de l’enregistrement des biens de propriété comme un mécanisme rendant possible l’accès au crédit pour les propriétaires et permettant aux banques commerciales et aux BMD d’élargir leur clientèle parmi les secteurs à faible revenu; promouvoir une plus grande coopération et l’échange accru d’information et de technologies dans le but de moderniser les systèmes de registres et de cadastres dans l’hémisphère, et demander aux institutions de coopération multilatérales et bilatérales de continuer à appuyer et à renforcer leurs programmes de financement et d’assistance technique de façon complémentaire;13. ÉDUCATION Reconnaissant que l’éducation est la clé du renforcement des institutions démocratiques, de la promotion du développement du potentiel humain, de l’égalité et de la compréhension entre nos peuples, ainsi que du soutien de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté; constatant par ailleurs que, pour parvenir à ces fins, il est essentiel qu’une éducation de qualité soit accessible à tous, notamment aux filles et aux femmes, aux habitants des régions rurales, aux personnes handicapées, aux autochtones et aux personnes appartenant aux minorités; réaffirmant les engagements pris lors des Sommets antérieurs en vue de promouvoir les principes d’équité, de qualité, de pertinence et d’efficacité à tous les niveaux du système d’éducation, et de veiller à ce que, d’ici 2010, tous les enfants jouissent d’un accès universel à une éducation primaire de qualité et achèvent leurs études, et à ce qu’au moins 75 % des jeunes puissent suivre une éducation secondaire de qualité, avec une augmentation du nombre de diplômés et la possibilité, pour la population en général, de suivre un apprentissage tout au long de la vie; et réitérant l’engagement d’éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d’ici 2005: Confier à l’OÉA l’organisation, dans le cadre du Conseil interaméricain pour le développement intégral (CIDI), d’une réunion des ministres de l’Éducation en Uruguay, qui aura lieu avant la fin de l’année 2001, avec pour mandat de:Appuyer et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie :
Appuyer les projets régionaux actuels issus du Sommet de Santiago, qui visent à établir des indicateurs et des méthodes d’évaluation comparables en matière d’éducation, y compris les initiatives de coopération fondées sur des programmes d’évaluation du rendement aux plans des processus et des réalisations pédagogiques, en tenant compte des études en pédagogie et des méthodes d’évaluation développées antérieurement par les pays; élaborer des indicateurs comparables pour évaluer les services fournis par chaque pays aux personnes ayant des besoins spéciaux en éducation, et promouvoir l’échange d’information sur les politiques, les stratégies et les pratiques exemplaires dans les Amériques;Les sciences et la technologie Promouvoir la vulgarisation des sciences et de la technologie, nécessaire a l’implantation et la consolidation d’une culture scientifique dans la région; et de favoriser le développement des sciences et de la technologie en lien avec la connectivité régionale grâce aux technologies de l’information et des communications, qui sont un outil essentiel aux sociétés du savoir; 14. SANTÉ Reconnaissant, suite aux engagements pris lors des Sommets de Miami et de Santiago, et conformément aux objectifs internationaux approuvés en matière de développement dans les domaines de la santé des mères, des nourrissons, des enfants et de la santé génésique, qu’une bonne santé physique et mentale est essentielle à une vie productive et pleinement satisfaisante, et que l’accès équitable à des services de santé de qualité est un élément essentiel au développement des sociétés démocratiques et à la stabilité et la prospérité des nations; que la jouissance des plus hautes normes de santé est l’un des droits fondamentaux de tout être humain, sans distinction de race, de religion, de convictions politiques, de conditions économiques ou sociales, tel qu’énoncé dans la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé; que l’égalité des sexes et les préoccupations à l’égard des peuples autochtones, des enfants, des personnes âgées et des groupes mal servis doivent être le souci primordial dans le cadre de l’élaboration des politiques en matière de santé; que les résultats dans le domaine de la santé sont liés aux facteurs physiques, sociaux, économiques et politiques et que la coopération technique de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et d’autres organisations internationales pertinentes devrait continuer de soutenir les actions sanitaires dans l’hémisphère, conformément au Programme commun en matière de santé dans les Amériques signé par l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), la BID et la Banque mondiale: Réforme du secteur de la santé
Intensifier les efforts, et partager et promouvoir les pratiques exemplaires pour:
Maladies transmissibles
Maladies non transmissibles
Connectivité
15. ÉGALITÉ DES SEXES
16. PEUPLES AUTOCHTONES Constatant que le caractère unique des cultures, de l’histoire et de la situation démographique, socio-économique et politique des peuples autochtones (tel que le terme est expliqué dans la section de ce Plan d’action intitulé «Droits de la personne et libertés fondamentales») des Amériques requiert des mesures spéciales pour les aider à réaliser leur plein potentiel au plan humain, et que leur inclusion dans l’ensemble de nos sociétés et de nos institutions constitue un aspect essentiel du renforcement soutenu, non seulement des droits de la personne au sein de notre collectivité hémisphérique, mais aussi, plus largement, de nos démocraties, de nos économies et de nos civilisations; notant que, si des progrès ont été réalisés, il est nécessaire de renforcer la participation des organisations, des collectivités et des peuples autochtones, de favoriser un dialogue ouvert et continu entre ces derniers et les gouvernements, et de continuer de collaborer afin d’assurer la mise en œuvre efficace des mandats pertinents du Plan d’action du Sommet de Santiago:
17. DIVERSITÉ CULTURELLE Reconnaissant que le respect pour la diversité culturelle et l’appréciation de sa valeur contribuent au dynamisme social et économique et sont des facteurs positifs dans la promotion de la saine gestion des affaires publiques, de la cohésion sociale, du développement humain, des droits de la personne et de la coexistence pacifique au sein de l’hémisphère, et que les effets de la mondialisation offrent d’importantes possibilités de promouvoir la diversité culturelle mais suscitent également des préoccupations quant à la capacité de certaines collectivités d’exprimer les différents aspects de leur identité culturelle; reconnaissant aussi le rôle unique de la propriété culturelle dans le renforcement des liens géographiques, sociaux, historiques et anthropologiques au sein des sociétés; constatant la nécessité de renforcer les stratégies pour empêcher le trafic illicite de biens culturels, qui est préjudiciable à la préservation de la mémoire collective et du patrimoine culturel des sociétés et menace la diversité culturelle de l’hémisphère; et ayant présent à l’esprit que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré l’an 2001, Année du dialogue entre les civilisations:
Promouvoir la cohésion sociale, le respect mutuel et le développement:
18. ENFANTS ET JEUNES Reconnaissant que promouvoir les droits des enfants et leur développement, leur protection et leur participation sont essentiels pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel; constatant de plus l’efficacité et la nécessité des interventions centrées sur la protection contre la discrimination, l’inégalité, l’abus, l’exploitation et la violence, notamment des personnes les plus vulnérables, tout en tenant compte de l’égalité des sexes; et faisant valoir l’importance de la coopération approuvée lors du dixième Sommet des chefs d’État et de gouvernement ibéro-américains à Panama, ainsi que des possibilités significatives de progrès pour les enfants en 2001, dans le contexte de l’Année interaméricaine de l’enfant et de l’adolescent et des objectifs adoptés lors du Sommet mondial pour les enfants de 1990; et reconnaissant la contribution majeure de la Convention relative aux droits de l’enfant à la promotion et à la protection des droits des enfants, et le travail entrepris par l’Institut interaméricain de l’enfant (IACI):
SUIVI DU PLAN D’ACTION
Gestion du Sommet:
Mise en œuvre et financement
1
Le Mexique
interprète que la totalité du Chapitre 4 du Plan d’action, notamment son
titre «Sécurité hémisphérique» et tous ses concepts et dispositions,
sera abordée lors des forums pertinents de l’OÉA, conformément au mandat
du Deuxième Sommet des Amériques, tenu à Santiago de Chile, en avril
1998.
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