Zone de libre-échange des Amériques - ZLEA |
Public ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR
LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
SUJET : MÉMOIRE À LA ZLEA SOMMAIRE
En ce qui concerne la protection des droits HUMAINS, les pays membres
de la ZLEA devraient s’engager à les respecter sans réserve. C’est une
question qui ne devrait pas être laissée à la discrétion des États, mais
qui devrait être une condition sine qua non, qu’ils fassent partie de la
ZLEA ou non. Il devrait être clairement établi que les pays jouissent de la liberté
d’association et ont la possibilité, avant et pendant que l’accord sur la
ZLEA s’applique, de définir leurs orientations, leurs politiques et leurs
options - notamment si elles sont différentes des idées néo-libérales qui
prévalent - sans que cela soit source de discrimination sous une forme ou
une autre. Partant du principe que les entreprises publiques et la bureaucratie
sont sources de corruption, on propose, dans le premier cas, de privatiser
les activités de nature économique dont l’État est chargé et, dans le
deuxième cas, d’instaurer une bureaucratie bien gérée (en éliminant ce qui
n’est pas nécessaire), qui peut jouer un rôle important dans la régulation
des activités nationales et internationales et dans la protection des
segments les plus démunis de la société contre toute forme d’injustice
économique, politique ou autre. La première question qui se pose est la suivante : Que va-t-il advenir des accords et associations actuellement en place? Le Pacte andin, le Mercosur, l’ALENA, etc.? Complètent-ils la ZLEA ou est-ce que la ZLEA va les exclure? On propose de libéraliser le mouvement des biens, des technologies, etc. Qu’en est-il des travailleurs? Pourront-ils, eux aussi, se déplacer en toute liberté? Que va-t-il arriver à la base salariale dans le contexte de l’intégration? On devrait considérer attentivement l’équité des échanges commerciaux. Une fonction spécifique doit leur être attribuée pour qu’ils n’exercent
pas une force coercitive sur la société.
CONCLUSION Tels sont les points soulevés dans un mémoire qui, à cause de sa portée et de son étendue, est difficile à résumer davantage. Quoi qu’il en soit, on trouvera, ci-joint, un document de 10 pages intitulé « QUELQUES COMMENTAIRES SUR LA ZLEA », qui approfondit les considérations jugées les plus importantes par l’auteur. Meilleures salutations,
SANTIAGO, 13 octobre 2000 |
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