Zone de libre-échange des Amériques  - ZLEA

english español

 
Déclarations
ministérielles
Comité de négociations
commerciales
Groupes de
négociation
Comités
spéciaux
Facilitation
des
affaires
Société
civile
Base de données
du commerce
et des tarifs
Programme de
coopération
hémisphérique

AccueilPays Plan du site Liste A-Z Contacts gouvernementaux       

 

Public
FTAA.soc/w/147/Add.1
18 octobre 2000

Original : espagnol
Traduction : Secrétariat de l’ALEA

ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN RÉPONSE À L’INVITATION OUVERTE


Nom : Françoise Wautiez
Organisation : Instituto de Ecología Polític, IEP
Pays  

Résumé

Sous l’angle de l’économie écologiste, l’accroissement des échanges commerciaux signifie principalement la capacité des pays importateurs d’utiliser des ressources naturelles et de générer des déchets qu’ils ne peuvent produire ou absorber avec leurs propres capacités.

En ce moment, le Chili est un grand exportateur de produits de base et cette situation n’a pas changé en 30 ans de libre-échange. Le Chili ne produit pas une plus grande valeur ajoutée du produit de base, qui représente encore près de 50 % des exportations.

En ce qui concerne le chômage, les secteurs les plus dynamiques et les plus tournés vers l’exportation de notre économie ne sont pas ceux qui créent la plupart des emplois. Le total des emplois dans ces secteurs ne représente que 1,6 % du total des emplois au Chili. Le secteur minier ne représente que 2 % du total des emplois. La même situation se répète dans le secteur forestier, qui a connu une croissance impressionnante des exportations de l’ordre de 130 % de 1987 à 1994, tandis que le nombre d’emplois dans ce secteur a diminué de 7 %.

Le niveau des salaires est une autre question connexe. Je suis convaincue que l’orientation de l’économie chilienne vers le secteur des exportations est responsable du fait que le niveau des salaires ne s’améliore pas dans le pays. Le problème de la répartition des salaires s’aggrave et les recettes des entreprises s’accroissent, alors que les salaires représentent une part de plus en plus petite de ces recettes. Toutefois, cela n’a pas d’importance parce que la demande pour les produits que le Chili produit n’est pas nationale, mais étrangère. Il n’y a pas eu au Chili d’augmentations salariales et d’accroissement de la demande, parce que celle-ci vient de l’extérieur du pays.

Toutefois, French Davis indique que les exportations revêtent également de l’importance au Chili et ne sont responsables que de 23 % de la valeur ajoutée. Cela dit, les investisseurs sont attirés par le secteur des services, lequel, à son tour, vise le marché intérieur, mais non le renforcement du secteur industriel du pays.

En conclusion, il est proposé que les négociations de la Zone de libre-échange des Amériques comprennent des sauvegardes sous forme de droits de douane pour protéger l’industrie nationale et empêcher une concurrence inéquitable dans le secteur des ressources naturelles et dans des domaines sensibles comme l’agriculture.

 

               

pays plan du site liste a-z contacts gouvernementaux