| Diffusion désormais autoriséeFTAA.soc/13
 le 11 novembre 2002
 ZLEA Comité 
		de Représentants 
      Gouvernementaux sur la Participation de la Société Civile Rapport 
		du Comité de Représentants Gouvernementaux sur la Participation de la 
		Société Civile au Comité des Négociations Commerciales (CNC) 
 I. CONTEXTE
 1. À leur réunion de San Jose, au Costa Rica, en mars 1998, les ministres 
      responsables du commerce dans l’hémisphère, en plus d’affirmer leur 
      engagement au principe de la transparence dans le processus de négociation 
      de la ZLEA, et de reconnaître et accueillir les intérêts et préoccupations 
      exprimés par différents secteurs de la société civile à propos de la ZLEA, 
      ont décidé de créer le Comité de représentants gouvernementaux sur la 
      participation de la société civile, qui serait chargé de recevoir des 
      mémoires, de les analyser et de présenter toute la gamme des points de vue 
      exprimés.
 
 2. À Buenos Aires, les ministres ont réitéré une fois de plus leur 
      engagement au principe de la transparence dans le processus de la ZLEA et 
      ont reconnu à nouveau le besoin d’accroître le niveau de participation des 
      différends secteurs de la société civile dans cette initiative 
      hémisphérique. Après avoir reçu les mémoires présentés par la société 
      civile en réponse à la deuxième invitation ouverte, les ministres ont 
      remercié la société civile pour sa participation et lui a demandé de 
      continuer à fournir des mémoires constructifs. Ainsi, ils ont chargé le 
      Comité de dresser, à l’intention du CNC, une liste d’options visant à 
      créer un processus de communication accru et soutenu avec la société 
      civile.
 
 3. À sa neuvième réunion, tenue du 26 au 28 septembre 2001 à Managua, le 
      Comité de Négociations Commerciales a convenu d’examiner et d’établir des 
      priorités au sein de la liste d’options visant à créer un processus de 
      communication accru et soutenu avec la société civile, présentée par le 
      Comité, et de préciser où, quand, comment et avec quel financement les 
      mettre en œuvre, et à qui incombera cette responsabilité. Le CNC 
      autoriserait le Comité à amorcer la mise en oeuvre des autres options 
      faisant l’unanimité à l’intérieur du Comité et ne nécessitant pas de 
      ressources additionnelles.
 
 II. ACTIVITÉS DU COMITÉ
 
 A. Activités entreprises
 
 4. Entre la réunion ministérielle de Buenos Aires celle de Quito, le 
      Comité de représentants gouvernementaux sur la participation de la société 
      civile s’est réuni à huit reprises : les 28 et 29 juin 2001 (onzième 
      réunion), les 25 et 26 juillet 2001 (douzième réunion), les 22 et 23 
      octobre 2001 (treizième réunion), les 29 et 30 novembre 2001 (quatorzième 
      réunion), les 23 et 24 janvier 2002 (quinzième réunion), le 4 avril 2002 (seizième 
      réunion), le 24 juin 2002 (dix-septième réunion), et les 29 et 30 juillet 
      2002 (dix huitième réunion).
 
 5. Le Comité a pris les dispositions suivantes :
 
        
        Le Comité a lancé à compter 
        du 1er novembre 2001 une troisième invitation ouverte et permanente à la 
        société civile de l’hémisphère (annexe A), que chaque pays a entrepris 
        de disséminer par tous les moyens à leur disposition. À cet égard, le 
        Comité a envoyé une lettre à tous les vice ministres responsables du 
        commerce urgeant les gouvernements à revoir les moyens employés pour 
        communiquer l’invitation ouverte et pour diffuser de l’information dans 
        le cadre du processus de la ZLEA.
        Le Comité a demandé que le 
        CNC étudie les avantages d’une vaste déclassification de documents et 
        d’informations produits par les différentes entités de la ZLEA pour 
        faire en sorte que le processus soit le plus transparent possible. Le 
        Comité a pris note des discussions du CNC sur cette question.
        Le Comité a demandé que le 
        CNC insiste pour que les différends comités, le CNC compris, augmentent 
        le volume d’informations facilement compréhensibles pour le public à la 
        fin de chacune de leurs réunions. Le Comité a pris note des discussions 
        du CNC sur cette question.
        Le Comité a invité les 
        autorités compétentes des pays membres de la ZLEA qui accueilleront les 
        prochaines réunions des ministres et des vice ministres à accorder les 
        autorisations nécessaires aux organisations de la société civile 
        désirant tenir des rencontres parallèles et de leur offrir l’opportunité 
        de faire entendre les conclusions qui se dégageront de ces rencontres.
        
        Le Comité a rédigé des 
        lignes directrices pour la tenue de cinq colloques régionaux et pour la 
        sélection des pays qui les accueilleront. Le Comité a étudié, avec 
        l’aide du comité tripartite et d’autres organismes internationaux, les 
        sources de financement possibles de ces colloques.
        Le gouvernement du Mexique, 
        en collaboration avec ceux du Canada et des États Unis, a accueilli, le 
        18 juillet 2002, à Mérida, au Mexique, un colloque régional pour 
        l’Amérique du Nord pour fins de discussions publiques sur la ZLEA. Un 
        rapport sommaire de ce colloque, préparé par les organisateurs, figure, 
        tel qu’autorisé par le Comité, à l’annexe E.
        Des suggestions visant à 
        améliorer le site Web officiel sur la ZLEA ont été adressées au comité 
        tripartite, qui a transmis au Comité des rapports sur les améliorations 
        apportées et sur celles qui sont en voie de l’être. B. Activités en cours
 6. Les activités en cours du Comité sont notamment les suivantes :
 
        
        Le Comité donne suite au 
        processus amorcé par l’invitation ouverte et permanente qui a été 
        adressée à la société civile de l’hémisphère. 
        Le Comité veille à ce que 
        les ministres et les responsables des négociations de la ZLEA soient mis 
        au fait des divers points de vue de la société civile concernant la ZLEA. 
        Le Comité continue de transmettre à toutes les entités de la ZLEA les 
        mémoires présentés par la société civile.
        Le Comité établit des lignes 
        directrices et apporte son soutien aux colloques nationaux et régionaux 
        sur la ZLEA. 
        Le Comité invite les 
        gouvernements à appuyer les rencontres de la société civile en parallèle 
        aux réunions des ministres et des vice ministres.
        Le Comité suit de près 
        l’amélioration des pages du site Web de la ZLEA. 
        Le Comité veille à accroître 
        et à améliorer l’information disponible au public sur la ZLEA. 
         C. Questions à l’étude
 7. Le Comité continuera de se pencher sur d’autres questions telles que :
 
        
        recueillir de l’information 
        sur les mécanismes d’interaction entre les gouvernements et la société 
        civile dans le cadre du processus de la ZLEA et sur les expériences 
        nationales à ce sujet; et diffuser cette information sur le site Web 
        public de la ZLEA; 
        produire, avec l’aide 
        d’entités nationales et régionales, du matériel visant à favoriser une 
        meilleure compréhension du processus de négociation de la ZLEA et de la 
        documentation portant sur la ZLEA;
        promouvoir un vaste 
        processus d’éducation sur la ZLEA; 
        mettre au point d’autres 
        mécanismes qui puisse favoriser une communication plus interactive avec 
        la société civile sur le processus de la ZLEA;
        inviter tous les secteurs de 
        la société civile à tenir des colloques en parallèle aux réunions du 
        Comité de représentants gouvernementaux sur la participation de la 
        société civile;
        étudier les avantages ou les 
        difficultés possibles que pourrait comporter la création d’un Comité 
        consultatif sur la société civile.  III. MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR 
      LA SOCIÉTÉ CIVILE
 A. Caractéristiques générales des mémoires
 
 8. Au total, 57 mémoires ont été reçus, dont 56 satisfaisaient aux 
      prescriptions formelles énoncées dans l’invitation ouverte (annexe A). 
      L’annexe B contient de l’information sur l’auteur de même que le pays 
      d’origine de chacun des 56 mémoires. L’annexe C est une matrice de la 
      distribution des mémoires présentés par la société civile. L’annexe D 
      contient le texte intégral ou un résumé exécutif des mémoires présentés 
      conformément aux prescriptions formelles énoncées dans l’invitation 
      ouverte.
 
 L’auteur du mémoire qui ne satisfaisait pas aux prescriptions formelles 
      énoncées dans l’invitation ouverte a été informé de la possibilité de 
      modifier son mémoire pour se conformer à celles ci. Cependant, aucun des 
      changements proposés n’a été reçu à ce jour.
 
 9. Sur le nombre de mémoires reçus, 47 % ont été présentés par des 
      organisations et/ou individus de pays d’Amérique du Sud, et 52 % de ces 
      dernières provenaient d’Argentine. Les mémoires en provenance de pays de 
      l’Amérique du Nord représentaient 36 % du total, et 89 % de ceux ci 
      étaient des États Unis. L’Amérique centrale et les Caraïbes étaient à 
      l’origine de 17 % des mémoires reçus.
 
 10. Par zones d’intégration économique de l’hémisphère, les mémoires reçus 
      se répartissaient comme suit : 36 % de l’Accord de Libre-Échange Nord 
      américain (ALENA), 11 % de la Communauté andine, 34 % du MERCOSUR, 7.5 % 
      du Marché commun de l’Amérique centrale et 7.5 % de la Communauté des 
      Caraïbes (CARICOM).
 
 11. En ce qui concerne le contenu des mémoires, un large éventail de 
      points de vue a été soumis sur les questions abordées par les groupes de 
      négociation, les comités et le groupe consultatif, de même que sur la 
      portée générale de la ZLEA.
 
 12. Plusieurs des 56 mémoires présentés exprimaient des opinions sur plus 
      d’une question abordée par les groupes de négociation et autres entités de 
      la ZLEA. Les mémoires adressés aux groupes de négociation étaient les 
      suivants : la propriété intellectuelle est la question qui a été abordée 
      dans le plus grand nombre de mémoires, soit 22 ou 42 % du total; l’accès 
      au marché a été évoqué dans 21 mémoires (40 %); l’agriculture, dans 21 
      mémoires (40 %); le règlement de différends, dans 18 mémoires (34 %); les 
      services, dans 17 mémoires (32 %); la politique de concurrence, dans 17 
      mémoires (32 %); les subventions, les droits antidumping et les droits 
      compensateurs, dans 17 mémoires (32 %); l’investissement, dans 16 mémoires 
      (30 %); et les marchés publics, dans 15 mémoires (28 %). En ce qui 
      concerne les questions abordées par les comités et le groupe consultatif, 
      la société civile est celle qui a été évoquée dans le plus grand nombre de 
      mémoires, soit 23 (43 %); les économies de petite taille ont été traitées 
      dans 16 mémoires (30 %) et le commerce électronique dans 14 mémoires (26 
      %). Il est question du Comité technique sur les questions 
      institutionnelles dans dix sept mémoires (32 %).
 
 B. Analyse des mémoires
 
 Groupes de négociation
 
 Accès aux marchés
 (Documents de référence : FTAA.soc/civ/10, 15, 16, 18, 20, 21, 24, 26, 30, 
      36, 39, 43, 44, 45, 46, 48, 50, 52, 54, 56 et 57)
 
 13. Des opinions très diverses ont été exprimées dans les propositions 
      formulées par la société civile sur l’accès aux marchés, allant de mesures 
      en faveur d’une vaste libéralisation des échanges commerciaux au rejet de 
      la création d’une zone de libre échange. Dans les mémoires préconisant la 
      libéralisation, il y a une emphase sur l’idée d’adopter un accord qui soit 
      équilibré et juste pour tous les parties concernés et qui favorise le 
      développement des pays de l’hémisphère.
 
 14. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        les avantages de la 
        libéralisation des échanges devraient s’applique aussi aux zones 
        franches; 
        étudier les façons de 
        réduire l’instabilité des taux de change; 
        interdire toutes les 
        restrictions non tarifaires; et
        harmoniser les procédures 
        douanières et l’étiquetage; la question du remboursement de douane ne 
        devrait pas être incluse. Agriculture(Documents de référence : FTAA.soc/civ/04, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 30, 36, 
      37, 38, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 56 et 57)
 
 15. Les mémoires portant sur cette question exprimaient diverses opinions, 
      dans certains cas divergentes.
 
 16. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        appuyer le mandat de la ZLEA 
        de faire de la région une zone « sans subvention », où tous les membres 
        d’engagent à ne pas subventionner leurs propres exportations ni 
        autoriser l’entrée d’importations subventionnées en provenance de 
        l’extérieur de la région;
        les gouvernements devraient 
        s’assurer à ce que les normes de sécurité et de qualité alimentaires, de 
        même que les normes sanitaires et phytosanitaires soient équivalentes 
        avec les normes fixées par les organismes internationaux, fondées sur 
        des principes scientifiques objectifs et dans les limites de la loi de 
        chaque pays;
        la ZLEA devrait adopter une 
        norme uniforme hémisphérique en matière d’inspection des aliments;
        retarder la libéralisation 
        du secteur agricole à fin de maintenir la viabilité de l’agriculture 
        pratiquée dans les pays en développement (en particulier celle des 
        fermes familiales) ou offrir un traitement différencié;
        créer un « Fonds de 
        développement » ou un « Fonds de sécurité alimentaire », en conformité 
        avec l’Accord de l’OMC sur l’agriculture, pour protéger les petits 
        fermiers et promouvoir le développement durable; 
        exclure le sucre des 
        négociations en cours. Investissement(Documents de référence : FTAA.soc/civ/08, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 30, 34, 
      40, 43, 44, 45, 50, 52 et 56)
 
 17. Certaines propositions formulées par la société civile sur 
      l’investissement indiquaient que l’Accord ne devrait pas accorder aux 
      investisseurs étrangers plus de privilèges qu’aux investisseurs nationaux, 
      mais plutôt veiller à ce que les gouvernements des parties concernées 
      maintiennent une certaine flexibilité qui leur permettrait d’établir un 
      cadre de réglementation qui favorise le développement, à tous les niveaux 
      de gouvernement, surtout dans les pays moins développés. Les mécanismes 
      internationaux de règlement des différends et leur application aux 
      différends entre investisseurs étrangers et gouvernements membres de la 
      ZLEA suscitent des préoccupations. Quant aux prescriptions de résultat, 
      certains mémoires sont pour, d’autres contre, et d’autres en préconisent 
      une application limitée.
 
 18. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        empêcher l’application des 
        règles énoncées dans l’Accord de libre-échange nord américain qui 
        protègent les investisseurs privés (chapitre 11);
        instaurer des contrôles sur 
        les sorties de capitaux;
        respecter le cadre juridique 
        commun qui a été établi dans certains accords sous régionaux;
        veiller à ce que les 
        protections dont bénéficient les investisseurs ne réduisent pas la 
        capacité des gouvernements de légiférer en matière de santé, de sécurité 
        et d’environnement par exemple;
        adopter une politique 
        commune claire qui renforce les protections offertes aux investisseurs 
        et favorise par conséquent l’investissement étranger direct de manière à 
        accroître l’emploi, le produit national brut, les recettes publiques et 
        le transfert de connaissances;
        autoriser les économies de 
        petite taille et les économies vulnérables à appliquer des prescriptions 
        de résultat; 
        certaines propositions 
        visaient à renforcer les droits de la personne, de l’environnement et 
        des travailleurs et, d’autres, d’exclure de la ZLEA les questions liées 
        au travail et à l’environnement. Subventions, droits 
      antidumping et droits compensateurs(Documents de référence : FTAA.soc/civ/03, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 30, 
      43, 44, 45, 46, 50, 52, 54, 56 et 57)
 
 19. Les mémoires portant sur cette question exprimaient diverses opinions, 
      dans certains cas divergentes.
 
 20. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        plusieurs mémoires 
        s’accordent pour dire que les pays membres de la ZLEA devraient éliminer 
        toutes les subventions qui ont des effets de distorsion sur les échanges;
        les pays qui n’éliminent pas 
        les subventions ne devraient pas bénéficier de l’élimination des tarifs;
        les règlements sur 
        l’antidumping et les droits compensateurs devraient être cohérents avec 
        des normes claires, transparentes et accordées, et être compatibles avec 
        l’OMC;
        régler tout conflit au sujet 
        de l’interprétation ou de l’application de l’Accord conformément aux 
        procédures énoncées dans le chapitre de la ZLEA sur les règlements de 
        différends, et veiller à ce que tous les parties impliqués aient la 
        possibilité d’exprimer leur point de vue; et
        les autorités nationales des 
        pays membres devraient prévoir une révision judiciaire dans les cas où 
        il semblerait que des fonctionnaires administratifs aient dérogé aux 
        normes établies dans les lois et règlements. Politique de la concurrence(Documents de référence : FTAA.soc/civ 05, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 25, 26, 
      30, 41, 43, 44, 45, 46, 50 et 56)
 
 21. Certains mémoires indiquent qu’il est nécessaire d’établir des 
      politiques de concurrence qui favorisent la coopération entre les 
      autorités nationales. Ils demandent également d’exclure de la ZLEA les 
      pratiques discriminatoires des monopoles et des entreprises étatiques. Les 
      auteurs de plusieurs mémoires soulignent que certains pays auront besoin 
      d’une assistance technique et d’échéanciers différents pour mettre en 
      oeuvre l’Accord de la ZLEA.
 
 22. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        établir un processus pour 
        étudier les cas où les règles sur la concurrence et les politiques 
        favorables au commerce peuvent être appliquées et leurs résultats et 
        impacts sur les marchés comparés;
        établir un processus pour 
        étudier le lien qui existe le commerce et la politique de concurrence et 
        pour intégrer les principes ou critères de la concurrence aux lois 
        antidumping;
        étudier les obstacles à 
        l’entrée et au commerce dans les règles favorables au commerce et de 
        concurrence;
        exiger que les parties de la 
        ZLEA adoptent des lois nationales sur la concurrence et mettent sur 
        pied, dans des délais fixes, des agences de contrôle de la concurrence; 
        et offrir une assistance technique aux pays qui ne disposent pas de 
        législation nationale sur la concurrence;
        prévenir et interdire les 
        pratiques anti-concurrentielles dans les secteurs public et privé;
        fonder la politique de 
        concurrence de la ZLEA sur les principes de non discrimination et de 
        traitement national;
        allouer aux pays qui ne 
        disposent pas de lois sur la concurrence une période de temps pour en 
        adopter;
        soustraire à l’application 
        des lois sur la concurrence certains secteurs spécifiques, ou prévoir 
        pour ces derniers des exceptions ou des dispositions spéciales. Dès 
        l’entrée en vigueur de l’Accord, aucune nouvelle exception ne devrait 
        être admise. Droits de propriété 
      intellectuelle(Documents de référence : FTAA.soc/civ/09, 15, 16, 18, 20, 21, 25, 26, 27, 
      30, 32, 35, 37, 43, 44, 45, 50, 51, 53, 54, 55 et 56)
 
 23. Les mémoires portant sur cette question exprimaient diverses opinions, 
      dans certains cas divergentes.
 
 24. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        les normes de propriété 
        intellectuelle dans l’hémisphère devraient favoriser une protection 
        efficace et donc réduirent les distorsions et les obstacles au commerce 
        international, en plus de reconnaître les objectifs fondamentaux des 
        politiques publiques, y compris en matière de recherche, de 
        développement et de diffusion de la technologie;
        l’application du Traité de 
        coopération en matière de brevets ne devrait pas être obligatoire dans 
        la ZLEA;
        alors que certains mémoires 
        s’opposent au renforcement des protections des droits de propriété 
        intellectuelle dans la ZLEA au-delà de l’ADPIC, d’autres préconisent des 
        protections encore plus rigoureuses que celles présentement contenus 
        dans l’ADPIC;
        protéger encore plus les 
        droits de propriété intellectuelle de manière à faciliter le 
        développement et le transfert de technologies;
        autoriser les petits 
        exploitants agricoles à utiliser et à échanger des semences protégées;
        inclure dans l’Accord sur la 
        ZLEA la protection de nouvelles variétés de plantes, de connaissances 
        traditionnelles et de la diversité biologique, de même que l’accès aux 
        ressources génétiques;
        exclure de la brevetabilité 
        toutes les formes de vie; 
        ne pas limiter les pouvoirs 
        de concession de licences obligatoires pour les produits pharmaceutiques; 
        et
        définir plus clairement les 
        connaissances traditionnelles/indigènes au sein d’institutions tel que 
        l’OMPI (WIPO), avant que ces questions ne soient incluses dans les 
        négociations de la ZLEA. Règlement de différends(Documents de référence : FTAA.soc/civ/06, 14, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 29, 
      30, 40, 43, 44 et 45)
 
 25. Certains mémoires soutiennent que l’OMC et certains accords régionaux 
      témoignent d’une grande expertise qui pourrait être utilisée pour guider 
      la ZLEA. Les mémoires font également valoir qu’il est très important de 
      préciser les domaines dont sont responsables les différents Groupes qui 
      existent à l’heure actuelle — régionaux, sous régionaux ou multilatéraux — 
      de manière à s’assurer que l’efficacité et la crédibilité du système de 
      règlement des différends ne soient pas compromises.
 
 26. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        les parties devraient tenter 
        d’utiliser tous les mécanismes de règlement de différends alternatifs 
        avant de faire appel à un groupe spécial;
        reconnaître les divers 
        accords internationaux en vigueur sur les règlements de différends : 
        Convention pour la reconnaissance et l’exécution des sentences 
        arbitrales étrangères (Convention de New York en 1958), Convention pour 
        le règlement des différends relatifs aux investissements entre États et 
        ressortissants d’autres États (Convention du CIRDI), et Convention 
        interaméricaine sur l’arbitrage commercial international (Convention du 
        Panama en 1975);
        prendre des mesures 
        concrètes pour que les pays reconnaissent le caractère légal 
        contraignant des sentences arbitrales;
        harmoniser la législation 
        nationale; et
        accorder aux particuliers 
        intéressés aux mécanismes de règlement de différends l’accès complet à 
        ceux-ci.  Marchés publics(Documents de référence : FTAA.soc/civ/07, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 30, 42, 
      43, 44, 45, 50, 54 et 56)
 
 27. Certains mémoires présentés par la société civile disent qu’il est 
      nécessaire d’élaborer un cadre réglementaire garantissant la transparence 
      et la non discrimination dans les marchés publics de l’hémisphère. 
      D’autres mémoires cependant soulignent que les gouvernements des parties 
      concernées doivent se réserver le droit d’exiger que certains produits et 
      leurs intrants respectifs achetés par certaines entreprises proviennent 
      entièrement de leur pays. D’autres auteurs insistent sur la nécessité de 
      définir les concepts de micro entreprise et de petite entreprise de 
      manière à favoriser leur expansion.
 
 28. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        éliminer les préférences 
        nationales dans tous les secteurs, exception faite des secteurs 
        sensibles et de ceux reliés à la sécurité nationale;
        respecter les préférences 
        accordées dans les accords sous régionaux;
        publier et diffuser à un 
        moment opportun, incluant par voie électronique, les lois, les 
        politiques et les règlements de chaque pays ;
        structurer les préférences 
        en matière de marchés publics de manière à appuyer le développement des 
        économies de petite taille;
        prévoir une formation 
        continue pour les fonctionnaires; 
        créer un registre de 
        fournisseurs pour les États membres de la ZLEA.  Services(Documents de référence : FTAA/soc/civ/11, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22, 26, 
      30, 31, 43, 44, 45, 50, 52 et 56)
 
 29. Les mémoires portant sur cette question exprimaient diverses opinions, 
      dans certains cas divergentes.
 
 30. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        utiliser une liste négative 
        de haut en bas à la libéralisation des services;
        permettre de la flexibilité 
        dans les services publics tels que l’éducation, l’eau et la santé, ou 
        les exclure des négociations, et veiller à ce que ces services soient 
        accessibles aux pauvres;
        accroître la transparence 
        des règlements et des négociations;
        alors que certains mémoires 
        préconisent une plus grande libéralisation du commerce des services au-delà 
        de celle atteinte dans l’AGCS, d’autres s’opposent à une libéralisation 
        accrue et au traitement NPF dans le secteur des services;
        prévoir dans la ZLEA que le 
        traitement de la nation la plus favorisée soit accordé à tous les 
        parties et que le traitement national s’applique à tous les services et 
        leurs fournisseurs;
        accorder aux économies de 
        petite taille la discrétion de libéraliser moins de secteurs et types de 
        transactions, et appliquer une formule de non réciprocité de manière à 
        favoriser les économies de petite taille;
        clarifier les liens qui 
        existent entre les obligations de la ZLEA, de l’AGCS et d’autres accords 
        régionaux;
        éviter la double imposition;
        instaurer une procédure en 
        vertu de laquelle les gens d’affaires qui oeuvrent dans les secteurs des 
        services créés par l’Accord de la ZLEA pourraient obtenir des visas 
        spéciaux; 
        créer un système 
        d’accréditation pour les établissements d’enseignement supérieur; 
        créer des systèmes de 
        certification professionnelle et d’accréditation pour les établissements 
        qui dispensent des services de soins de santé.  Comités et groupe 
      consultatif
 Société civile
 (Documents de référence : FTAA/soc/civ/13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 26, 
      27, 28, 30, 36, 37, 43, 45, 46, 48, 50, 52, 54, 56 et 57)
 
 31. Les mémoires reconnaissent largement l’initiative prise par les 
      dirigeants du processus de la ZLEA de créer un forum pour la participation 
      de la société civile des Amériques, qui a permis aux membres de la société 
      civile d’exprimer leurs opinions, de présenter des mémoires, de faire des 
      suggestions, et de partager leurs points de vue sur l’évolution des 
      négociations. Certains mémoires identifient aussi des lacunes en terme de 
      favoriser un dialogue soutenu avec la société civile.
 
 32. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        restructurer le comité 
        actuel en comité mixte sur la ZLEA composé de représentants de la 
        société civile et gouvernementaux;
        mettre en oeuvre des 
        programmes de formation et d’autres types d’assistance technique 
        permettant de mieux faire connaître et comprendre le processus continu 
        de la ZLEA à la société civile;
        réaliser des études et des 
        recherches sur les mécanismes pour la participation des citoyens, par 
        l’entremise de la société civile, à travers la surveillance des 
        instances publiques et étatiques en ce qui regarde leur fonctionnement 
        et l’atteinte de leurs objectifs et fonctions; 
        encourager la participation 
        des citoyens à travers l’enseignement des valeurs démocratiques aux 
        jeunes des écoles secondaires et universités, de même qu’aux dirigeants 
        politiques de groupes locaux; 
        inciter les États 
        participant aux négociations sur la ZLEA à analyser leurs lois et 
        politiques visant à donner aux citoyens des moyens d’agir et à 
        encourager leur participation; 
        accroître la participation 
        des femmes dans le processus de la ZLEA, et offrir aux organisations de 
        femmes une assistance technique et financière qui leur permettrait de 
        renforcer leurs capacités; 
        accroître la transparence du 
        processus, notamment une plus large dé-classification de documents sur 
        la ZLEA et en introduisant de meilleurs instruments et dispositifs pour 
        la diffusion d’informations; 
        reconnaître l’importance de 
        la place qu’occupent les populations indigènes des pays de l’hémisphère 
        au sein de la société civile; 
        favoriser des contacts plus 
        directs entre les négociateurs de la ZLEA et la société civile, et la 
        tenue de rencontres publiques; 
        distinguer les mémoires 
        présentés par les ONG et par le secteur privé; 
        intégrer des normes du 
        travail dans la ZLEA, et prévoir des programmes d’aide pour les 
        travailleurs qui perdent leur emploi; 
        amorcer des négociations 
        parallèles sur l’environnement, liées à la conclusion du processus de la 
        ZLEA; 
        indiquer aux acteurs de la 
        société civile si les propositions contenues dans leurs mémoires ont été 
        adoptées ou rejetées;
        publier les versions 
        intégrales des positions de négociation de chacun des pays, de même que 
        la nouvelle ébauche du texte de l’Accord. Économies de petite taille(Documents de référence : FTAA.soc/civ/12, 15, 16, 18, 20, 21, 23, 26, 
      28, 30, 36, 43, 45, 50, 54 et 56)
 
 33. Plusieurs mémoires ayant abordé la question des économies de petite 
      taille soulignent la nécessité et l’importance de reconnaître les 
      différences de taille et les asymétries entre les économies de 
      l’hémisphère. Par conséquent, un grand nombre de mémoires mettent l’accent 
      sur le besoin d’adopter des programmes et mécanismes d’assistance 
      technique pour les appuyer. Bien qu’ils reconnaissent le travail accompli 
      par le Groupe consultatif sur les économies de petite taille, ils 
      considèrent que celui ci devrait avoir une rôle plus proactif dans le 
      processus de la ZLEA.
 
 34. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        insérer dans l’Accord des 
        clauses conférant aux économies de petite taille et aux économies 
        vulnérables le droit à un traitement spécial et différencié et accorder 
        ce traitement à un groupe de pays ou à des groupes de pays qui répondent 
        aux critères adoptés;
        tenir compte de plusieurs 
        indicateurs socioéconomiques, tels que : le revenu, la répartition des 
        revenus, le niveau de pauvreté, la santé (espérance de vie, mortalité 
        infantile), l’éducation, le degré d’ouverture, la part du commerce 
        international (surtout les échanges réalisés à l’intérieur de 
        l’hémisphère), la dette extérieure par rapport aux exportations, les 
        exportations par habitant, l’infrastructure (routes, ports, aéroports, 
        télécommunications), et la diversification des exportations (produits et 
        marchés d’exportation);
        prévoir dans la ZLEA la 
        possibilité pour les économies de petite taille et les économies 
        vulnérables de bénéficier d’exemptions et de plus de temps pour 
        respecter leurs engagements;
        exempter les économies de 
        petite taille du principe NPF et du traitement national qui mettent en 
        danger la capacité des gouvernements d’offrir des services essentiels et 
        de protéger l’intérêt du public;
        prendre l’engagement 
        contraignant d’offrir une assistance technique et une collaboration aux 
        entreprises des économies de petite taille de manière à ce qu’elles 
        puissent participer aux procédures d’appel d’offres; 
        créer, par le biais 
        d’organismes régionaux, tels que la BID, l’OEA et la CEPALC, un fonds 
        s’appliquant à l’ensemble de l’hémisphère et servant à offrir une 
        assistance technique et financière à des négociateurs régionaux et à 
        garantir leur participation effective aux négociations.  Commerce électronique(Documents de référence : FTAA.soc/civ/02, 15, 16, 18, 20, 21, 26, 30, 33, 
      43, 44, 45, 50 et 56)
 
 35. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        demander que les mesures 
        nécessaires soient prises pour reconnaître les enregistrements et 
        signatures électroniques;
        accorder un traitement 
        fiscal qui soit au moins équivalent à celui qui est attribué aux 
        transactions en ligne et aux transactions conventionnelles;
        harmoniser et simplifier les 
        procédures douanières, assurer la compatibilité des technologies et 
        harmoniser les lois;
        protéger la confidentialité 
        des données qui circulent dans l’hémisphère;
        établir des normes 
        universelles;
        abaisser les droits de 
        douane sur les technologies et favoriser la concurrence entre les 
        fournisseurs de télécommunications;
        inciter les gouvernements à 
        prendre les mesures nécessaires pour renforcer l’infrastructure des 
        technologies de l’information, et à donner l’exemple en matière 
        d’utilisation du commerce électronique;
        veiller au respect des lois 
        sur la protection des consommateurs; 
        rétablir la confiance dans 
        les besoins du marché et accroître la proportion du commerce 
        électronique réalisé par les PME.  Questions institutionnelles(Documents de référence : FTAA.soc/civ/15, 16, 18, 20, 21, 25, 26, 28, 
      29, 30, 34, 43, 45, 50, 52, 54 et 56)
 
 36. Les mémoires portant sur cette question exprimaient diverses opinions, 
      dans certains cas divergentes.
 
 37. À titre d’exemple, les propositions suivantes ont été présentées :
 
        
        créer un fonds d’intégration 
        régionale (FIR) servant à financer la transition des économies 
        régionales vers la libéralisation;
        prévoir dans l’Accord de la 
        ZLEA un mécanisme permettant de surveiller et d’évaluer les avantages 
        économiques et sociaux de l’Investissement Étranger Direct résultant 
        directement de l’entente hémisphérique dans le but d’apporter au besoin 
        des mesures correctives;
        adopter un chapitre sur les 
        mesures de mise en oeuvre des accords conclus dans la ZLEA; 
        accorder un traitement 
        spécial et différencié aux pays en développement de la région; 
        il y avait également des 
        propositions d’insérer une clause sociale générale qui tient compte des 
        droits consacrés par les conventions de l’OIT; créer un comité de 
        protection des normes du travail; promouvoir la participation des femmes 
        dans la ZLEA; adopter des normes environnementales pour les corporations 
        transnationales et les gouvernements; évaluer les effets de la ZLEA sur 
        l’environnement, la société et les femmes; offrir une assistance 
        coordonnée aux pays en développement pour les aider à entreprendre de 
        telles évaluations; et reconnaître le principe de responsabilités 
        communes mais différenciées consacré dans les conférences de Stockholm 
        (1972) et de Rio de Janeiro (1992).
 Annexe A : Troisième 
      invitation ouverte et permanenteAnnexe B : Liste des mémoires
 Annexe C : Matrice de distribution des mémoires de la société civile
 Annexe D : Versions intégrales ou résumés exécutifs des mémoires
 Annexe E : Rapport sommaire du colloque régional de l’Amérique du Nord
 
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