Zone de libre-échange des Amériques - ZLEA |
Public ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR
LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
SOMMAIRE DES OBSERVATIONS SUR LA ZLEA L’Université de Medellin se joint aux efforts consentis pour promouvoir la participation de la société civile aux décisions résultant des pourparlers sur la création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une question de la plus haute importance si l’on veut faciliter un processus de prise de décisions démocratique au niveau politique et économique. Les conséquences économiques et politiques de la mondialisation exigent une réorganisation des stratégies mises en place par les pays et la modification des principes suivis par leurs institutions, pour leur permettre d’exploiter les débouchés qu’ouvre cette évolution, par exemple, la démocratisation des processus de prise de décisions et le développement d’économies de marché, dans l’optique d’une plus grande efficacité et du mieux-être des habitants de l’hémisphère. Dans ce contexte, les mesures favorables au bien-être économique qui se basent sur la consommation sont d’une importance vitale à cause des différences qui existent entre les pays des Amériques, et même entre les diverses zones d’une même région, non seulement sur le plan du niveau de développement de la production, mais aussi en ce qui concerne les habitudes de consommation des habitants. En conséquence, nous considérons que tout train de mesures adopté pour intégrer les marchés devrait être appliqué de façon sélective. Cela ne veut pas dire privilégier l’inefficacité de ceux qui, n’étant pas soumis aux mêmes pressions concurrentielles, cherchent à obtenir des avantages supplémentaires, ni perdre de vue que l’objectif est l’instauration d’un marché fondé sur le principe de la transparence résultant de la libre concurrence et de la démocratisation du processus de prise de décisions. La mondialisation a été porteuse de changements profonds dans tout l’hémisphère - libéralisation du commerce, modernisation des économies et réformes institutionnelles - dans le cadre de l’instauration d’économies de marché et d’un processus de démocratisation. Cela a facilité une plus large participation des pays concernés à l’activité mondiale, dans le contexte des besoins de la région. La conclusion d’accords sous-régionaux a stimulé la concurrence ce qui a, par voie de conséquence, amélioré la compétitivité, en ouvrant les marchés à une plus grande variété de produits de meilleure qualité à un prix plus intéressant, quoique ce processus en soit encore au stade préliminaire. C’est pour cette raison que la concurrence que peuvent exercer les différents pays appartenant à la zone franche devrait être mesurée de façon sélective en tenant compte de leur degré de développement respectif. Le processus d’intégration devrait d’abord viser les groupes déjà établis, et l’on devrait procéder sur des bases solides permettant d’identifier les régions où les conditions sociales et économiques ont des points communs. Il est donc recommandé d’utiliser un cadre général sélectif prévoyant, en premier lieu, l’intégration de régions économiques où la concurrence s’exerce partout dans le cadre d’une réglementation pratique et bien développée, avant que les pays, notamment ceux qui sont moins développés, soient exposés à la pression due à des différences marquées au plan de la technologie, de la production, du pouvoir d’achat et, bien entendu, de la concurrence. Les désavantages qui en résulteraient pourraient menacer la stabilité de chaque pays concerné et l’évolution du processus d’intégration dans les Amériques. En conséquence, on trouvera dans le mémoire ci-joint des observations
sur la politique de la concurrence, ainsi que sur les subventions, les
mesures antidumping et les droits compensateurs; ces commentaires
représentent la position de l’École d’économie industrielle de
l’Université de Medellin. |
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