Zone de libre-échange des Amériques  - ZLEA

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Public
FTAA.soc/w/152/Add.1
24 octobre 2000

Original: Espagnol
Traduction: Secrétariat de la ZLEA

ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN RÉPONSE À L’INVITATION OUVERTE


Nom (s) Sandra Santamaria Bustamante
Organisation(s)
(le cas échéant)
Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario
Facultad de Altos Estudios de Administración y Negocios
Pays/Région Bogotá. Colombie, Amérique du Sud

SOMMAIRE DES OBSERVATIONS FORMULÉES SUITE À L’INVITATION LANCÉE À LA
 SOCIÉTÉ CIVILE DANS LES PAYS PARTICIPANT À LA ZLEA

Il est important pour l’Universidad Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario, et plus précisément pour la faculté des Hautes études en administration et en commerce d’avoir été incluses dans l’invitation lancée à la société civile dans les pays participant à la ZLEA et de pouvoir ainsi formuler des observations à cet égard. Nous considérons que tous les acteurs économiques d’un pays doivent collaborer et contribuer à l’élaboration et à la définition des nouvelles formes de relations politiques et économiques avec le milieu où il évolue.

Le monde entier est profondément concerné par deux grandes questions : la mondialisation et la compétitivité internationale. Nous sommes en conséquence amenés à reconsidérer notre conception traditionnelle de notions comme celles de pays, de souveraineté, de compétence intérieure et de frontières. Pour certains, nous vivons dans un « village global », une expression qui reflète une nouvelle façon d’envisager la vie, le travail, la production des entreprises nationales et les marchés qui peuvent être desservis et sur lesquels les produits et/ou les services des économies nationales - qui présentent des avantages absolus, mais également comparatifs et concurrentiels - peuvent être offerts.

Le document que nous présentons porte sur l’importance de créer des blocs économiques constitués par l’association de divers pays. Nous sommes conscients du fait que l’idée en est encore au stade du développement dans le contexte de la ZLEA, mais nous jugeons extrêmement important de faire valoir les arguments suivants pour enrichir les pourparlers qui doivent aboutir à la création de ce groupe.

Les activités extérieures d’un pays n’englobent pas uniquement ses relations commerciales avec d’autres économies, mais également sa participation aux négociations menées dans le but d’établir des blocs et des regroupements économiques, en l’occurrence la ZLEA. Parmi les premiers avantages qui en découlent, on peut citer l’élimination des barrières douanières qui freinent les échanges commerciaux entre les pays signataires.

Les Déclarations ministérielles de San José et de Toronto sont claires en ce qui concerne les objectifs poursuivis : la volonté de promouvoir et de favoriser le commerce entre les pays concernés, d’améliorer le niveau de vie de leurs populations et de protéger l’environnement. Cependant, ces documents ne précisent pas comment ces objectifs seront atteints, ni comment chacun des pays concernés doit opérer les changements nécessaires - au plan de ses politiques économiques, commerciales, monétaires et fiscales - pour lancer le processus d’association qui doit donner naissance à une zone franche.

Dans les pays d’Amérique latine, dont la plupart sont encore en voie de développement, les conditions économiques et politiques ne sont pas assez stables pour qu’ils puissent suivre les règles supranationales instituées pour favoriser les activités commerciales et le mouvement transfrontalier des produits, des services, des capitaux et des personnes.

Témoin la position adoptée par le gouvernement vénézuélien sur la question du transbordement de marchandises à bord de camions colombiens. Les objections soulevées par le ministère colombien du Commerce international auprès des autorités compétentes ont abouti à une décision en notre faveur, laquelle a toutefois été ignorée par notre voisin (le deuxième partenaire commercial le plus important de la Colombie). Selon les calculs effectués par des organes du gouvernement colombien, cette situation a causé une baisse du flux des échanges commerciaux de près de 30 %, que reflètent la médiocrité des résultats et une chute de la balance commerciale.

Si nous citons cet exemple, c’est pour montrer que les bonnes intentions ne suffisent pas. Elles doivent s’accompagner d’instruments que les parties sont tenues de respecter, car il ne faut pas que le meilleur intérêt de l’une puisse avoir préséance sur les accords et les principes approuvés par toutes, en général.

En outre, il est extrêmement important de pas laisser uniquement aux représentants gouvernementaux le soin de définir les mécanismes de l’internationalisation des échanges et d’impliquer les principaux acteurs commerciaux, c’est-à-dire, les gens d’affaires et les industriels qui fabriquent les produits ou offrent les services, car ce sont eux qui se chargent concrètement des échanges et doivent respecter les lois et les principes supranationaux établis par le groupe.

Pour conclure ce bref commentaire, nous nous réjouissons de pouvoir donner notre opinion sur cette question d’actualité importante et lourde de conséquences pour la structure économique et commerciale de notre pays. Nous tenons de plus à souligner à quel point il est crucial d’impliquer tous ceux qui participent à l’activité économique et industrielle du pays, car ce sont eux qui, directement, grâce à cette activité, feront de la zone de libre-échange une réalité.
 

               

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