Zone de libre-échange des Amériques - ZLEA |
Public ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR
LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Résumé La version officielle ne mentionne pas la différence
dans le domaine des services entre les pays développés et les pays
d’Amérique latine, ni le degré élevé de concentration du commerce et de
l’investissement sur le plan des services dans les pays développés. Exigences et conditions : Premièrement, nous souhaiterions commenter brièvement la question des petites, moyennes et microentreprises. Du point de vue du consommateur, la principale préoccupation tient à ce que les services dispensés par ces entreprises soient efficaces et de bonne qualité, et prodigués à un prix raisonnable. Il s’ensuit que la taille de l’entreprise dispensant ce service devient secondaire. On peut dire la même chose en ce qui a trait à la propriété des entreprises. Pour le consommateur, il importe guère que les services de télécommunications soient prodigués par une entreprise publique ou privée espagnole ou chilienne. Ce qui importe, dans ces situations, c’est d’examiner les critères qu’il faut prendre en considération pour garantir que les services soient dispensés d’une façon bénéfique pour les consommateurs du pays. Dans ce domaine, deux considérations fondamentales se présentent : - des règlements visant à assurer un service véritablement efficient de grande qualité et avec la continuité nécessaire, la sécurité, etc.; - une politique ou stratégie nationale de développement. En d’autres termes, dans quelle mesure les intérêts des consommateurs sont contrebalancés par le désir de protéger - au moins temporairement - certains secteurs clés de l’économie nationale ou la taille donnée d’une entreprise (p. ex., les petites et moyennes entreprises ou les microentreprises). Dans ce contexte, on peut fort bien se demander dans quelle mesure un accord de libre-échange peut être indépendant de la stratégie nationale de développement. En vérité, tout accord doit être en harmonie avec cette stratégie. En ce qui concerne l’administration de caisses de retraite par le Chili, on ne peut pas évaluer les entreprises de ce secteur sans examiner le rendement de la gestion. Si ces entreprises ont enregistré des résultats négatifs pendant quatre des cinq dernières années, c’est parce qu’elles ont de graves problèmes de gestion, entre autres choses. Lorsqu’on prend en compte que les règlements régissant ce secteur ont été adaptés sur mesure à ces entreprises, les problèmes qu’elles ont connus paraissent plus importants encore. En ce qui concerne l’ALEA, nous accordons une grande importance au fait qu’il contribue à la recherche de solutions aux grands fossés qui existent au sein des pays et entre eux dans le secteur des services, et qu’il assure un équilibre général des droits et des obligations dans ce secteur. Il s’agit de promouvoir les intérêts de tous les participants afin que les avantages produits soient mutuels. Toutefois, tant et aussi longtemps que persistera le manque d’information indiqué ici, les pays ne pourront pas effectuer une évaluation exacte des coûts et avantages en cause. Il existe donc un urgent besoin non seulement de surmonter ce manque de données, mais aussi d’adopter une nouvelle approche des négociations. Cette nouvelle approche doit être globale et intégrée étant donné que le secteur des services recoupe d’autres sujets, dont la politique de concurrence, l’investissement étranger (sujet abordé séparément dans le cadre du présent séminaire), l’accès aux marchés, les cadres réglementaires, etc. Pour que les négociations soient vraiment efficaces, donc, elles doivent reposer sur une vision d’ensemble des services. Les nouvelles technologies constituent un autre aspect dont nous souhaitons débattre. Ces dernières années, l’avancée rapide de la technologie dans le secteur des services a provoqué une énorme expansion. Cela soulève une question au sujet des rapports entre la technologie et la politique de concurrence, à savoir, dans quelle mesure les divers mécanismes de protection des droits de propriété intellectuelle entravent-ils, dans les faits, la concurrence ouverte en matière d’accès aux technologies? Pendant les discussions et le processus de négociation, l’ALEA devrait examiner cette question dans le but de mettre fin à cette politique anti-concurrence inhérente à la protection de la propriété intellectuelle. De plus, l’ALEA devrait éliminer une fois pour toutes le préjugé affiché par l’AGCS dans le traitement qu’il accorde aux capitaux, d’une part, et celui que reçoit la population active, d’autre part. Cet accord permet un mouvement sans entrave de capitaux pour la prestation des services, mais il n’accorde pas le même droit aux travailleurs. Les négociations de l’ALEA devraient réduire la disparité actuelle en ce qui concerne ce traitement. ( Communication fondée sur le Séminaire sur l’ALEA et la citoyenneté organisé par l’Alianza Chilena por un Comercio Justo y Responsable (ACJR), sous les auspices du ministère des Relations Extérieures de la République du Chili) |
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