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Public ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE
MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN RÉPONSE À L’INVITATION OUVERTE
Invitation ouverte à la société civile des pays membres de la ZLEA Proposition du Groupe de travail Nous proposons de définir les concepts de micro-entreprise et de petite entreprise en fonction des différentes économies de l’hémisphère, en les considérant comme des sources d’emploi et en fonction de leur impact sur le PIB dans le processus de développement de chaque pays. Cette définition permet d’éviter les distorsions des projections qui entraîneraient à la mise en application de concepts, de politiques et de mesures ne prenant pas en compte la réalité industrielle de chaque pays. Ainsi, nous réduirons le risque de conclure des accords tarifaires au niveau de l’hémisphère n’incluant pas un cadre de préférences pertinent et nous élaborerons, en revanche, des politiques en matière d’investissement et de transfert de technologie stimulant le développement à moyen et à long terme de cet important secteur et par conséquent la croissance économique du pays. Nos propositions se fondent sur les aspects suivants : Dans le contexte de la ZLEA au Pérou
Nous proposons également les points suivants :
Signalons que la rareté des renseignements relatifs aux caractéristiques du secteur entrave sa classification et sa réglementation. Ainsi, différents organismes gouvernementaux chargés des PME donnent des chiffres extrêmement disparates concernant sa taille. Par exemple, la SUNAT (Superintendencia Nacional de Administración Tributaria - bureau national d’administration de l’impôt) évalue que le nombre des micro-entreprises et des petites entreprises atteint 1,4 million, alors que Prompyme (Comisión de Promoción de la Pequeña y Mediana Empresa - commission pour la promotion des petites et moyennes entreprises) et le MITINCI (Ministère de l’industrie et du commerce étranger) l’évaluent respectivement à 3,2 millions et 8 millions. Source : Propuesta Organización y el Desarrollo de Consorcios Pyme para el Período 2001-2005 (présenté au ministère du Travail le 31/08/2001). Cette proposition, dont le but vise à garantir au secteur des PME une place compétitive au sein de la ZLEA, inclut entre autres la création et le développement de consortium de PME, un recensement national des PME ayant juste reçu le feu vert(*), l’identification des segments des PME disposant d’un potentiel d’exportation, la restructuration des institutions rurales de crédit, les critères de représentation adéquate du secteur et la mise en place de télécentres ruraux. (*)Nota : Dr Luis Abugattas, Directeur de l’institut des études économiques et sociales de la SNI (Sociedad Nacional de Industrias - Association nationale des industries), a annoncé le 10/1/02 qu’un DS (decreto supremo) avait enfin accordé l’autorisation à l’INEI (Instituto Nacional de Estadística e Informática - institut national des statistiques et du traitement des données) et à la SNI d’effectuer un recensement des PME. Rien qu’au sein du ministère péruvien de l’industrie, du tourisme, de l’intégration et des négociations commerciales internationales (MITINCI), il existe différentes définitions de la notion de petites et moyennes entreprises (PME), chacune s’appuyant sur différents critères, même si le ministère a pris des mesures visant à faire correspondre les concepts avec les renseignements. Selon le MITINCI, la définition péruvienne est la suivante : une micro-entreprise compte au maximum 10 employés, une petite entreprise totalise au maximum 20 employés et une entreprise moyenne regroupe jusqu’à 200 employés. (Source : Alan Fairlie, Small and Medium Industrial Enterprises, présentation faite à la SNI avec la participation de ECLAC, 10/1/02). En Argentine en revanche, pour prendre un exemple, on considère qu’une entreprise moyenne peut totaliser jusqu’à 490 employés. Source : Wilson Peres/ECLAC. Dans le cadre de la ZLEA
Comision ALCA/PERU |
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