Zone de libre-échange des Amériques  - ZLEA

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Public
FTAA.soc/civ/87/Add.1
Le 27 mai 2003

Original: anglais
Traduction
: non Secrétariat ZLEA

ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN RÉPONSE À L’INVITATION OUVERTE


Nom Douglas Jake Caldwell, Directeur de programme, Commerce et Environnement
Organisme National Wildlife Federation (Fédération nationale de la faune)
Pays États-Unis d’Amérique


NATIONAL WILDLIFE FEDERATION

Le 1er mai 2003

Président du Comité des représentants gouvernementaux sur la participation de la société civile

Secretaria del Área de Libre Comercio de Las Américas (ALCA)
8 Oriente N° 1006
Paseo San Francisco
Centro Histórico, Puebla 72000
Mexique

Par courrier électronique et courrier de première classe

RÉSUMÉ

Objet : Comité des représentants gouvernementaux sur la participation de la société civile -

Invitation ouverte à la société civile des pays participant à la ZLEA (mai 2003)

Madame, Monsieur,

La National Wildlife Federation (NWF) est ravie de soumettre les observations qui suivent en réponse à l’invitation ouverte à la société civile des pays participant à la ZLEA du Comité des représentants gouvernementaux sur la participation de la société civile à présenter ses vues sur les aspects commerciaux de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA),

La National Wildlife Federation est la plus grande organisation à but non lucratif de promotion et de protection de la faune des États-Unis. Elle compte plus de 4 millions de membres et d’adeptes. Nous sommes ravis d’avoir cette précieuse occasion de présenter nos vues sur le rapport fondamental qui existe entre le commerce et l’environnement dans le contexte de la ZLEA et de l’importance qu’il devrait revêtir dans les futures négociations. Nos observations s’inspirent essentiellement de mémoires qui ont déjà été soumis au Comité, et c’est avec beaucoup d’intérêt que nous attendons votre réponse.

Les partenaires de la ZLEA et les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) reconnaissent l’existence et l’importance du rapport entre le commerce et l’environnement. La Déclaration de la quatrième Réunion ministérielle de San Jose (mars 1998) renferme comme un des objectifs généraux : « Procurer que nos politiques environnementales et de libéralisation commerciale s'appuient mutuellement, en tenant compte des efforts déployés par l'OMC et les autres organisations internationales. »

Au vu de ces objectifs, nous notons avec beaucoup d’inquiétude l'absence relative de progrès dans l’examen des questions environnementales dans le cadre du processus de la ZLEA depuis la création du Comité des représentants gouvernementaux. L’absence d’un programme de travail et d’une définition précise du rôle du Comité dans le contexte de la ZLEA soulève de sérieux doutes quant à l’action actuelle et future qu’exercera le Comité pour assurer efficacement la participation du public aux négociations sur la ZLEA.

Malgré ces grandes réserves sur la démarche actuelle du Comité des représentants gouvernementaux, nous tenons à formuler nos observations pour contribuer à l’avancement des objectifs en matière de développement durable et d’investissement dans le cadre des négociations sur la ZLEA. Nous sommes convaincus que les négociations sur la ZLEA peuvent donner lieu à une intégration de l’hémisphère qui corresponde à la vision énoncée lors du Sommet de Miami de 1994 et qui veut associer la prospérité humaine à trois principes fondamentaux, à savoir : le progrès social, la prospérité économique et la préservation d’un environnement sain. Tout en appuyant vivement ces objectifs, nous nous inquiétons de ce que les principes originels et les objectifs de négociations énoncés dans la Déclaration de San José n’encouragent pas le genre de rapports commerciaux qui favoriseront la prospérité économique et la propreté environnementale.

Il est malheureux de constater que peu de mesures concrètes ont été prises jusqu’ici pour veiller à ce que les questions environnementales soient prises en compte par la ZLEA. Les occasions précises d’examiner les préoccupations environnementales dans le contexte des négociations sur les secteurs directement concernés ne se sont pas encore présentées. Nous notons qu’un des objectifs fondamentaux des négociations sur la ZLEA consiste à « joindre le geste à la parole ». Il est essentiel que les négociations sur la ZLEA obtiennent l’appui du grand public et nous exhortons par conséquent les négociateurs de la ZLEA à prendre des mesures concrètes pour donner l’importance qu’elles méritent aux questions environnementales en intégrant entièrement les objectifs qui suivent en matière de protection de l’environnement au programme des négociations sur la ZLEA. Plus précisément, nous demandons que soient immédiatement mis en œuvre les efforts qui viseront à :

  • accroître l’importance des normes environnementales nationales et des accords multilatéraux sur l’environnement (AME) pour la ZLEA - Les règles commerciales doivent être conçues de manière à ne pas saper les mécanismes de protection environnementale que les pays ont institués dans l’intérêt de leurs citoyens et de leurs ressources. Chaque signataire de la ZLEA doit préserver le droit d’établir et d’appliquer des mesures rigoureuses de conservation par le biais de mesures commerciales, même si celles-ci vont au-delà de la norme internationale sans toutefois outrepasser les règles de la ZLEA;

  • incorporer les évaluations des incidences environnementales (EIE) dans les négociations sur la ZLEA - Il importe d’entreprendre immédiatement une évaluation étendue et exhaustive des effets du commerce sur l’environnement pour déterminer les retombées négatives et positives de la libéralisation du commerce sur l’environnement. Il y aurait lieu d’examiner la possibilité de travailler avec le Comité tripartite et autres entités intergouvernementales pour mettre au point des mécanismes de subvention appropriés qui contrebalanceront les coûts de ces examens;

  • éliminer les subventions néfastes pour l'environnement dans les secteurs des ressources naturelles tels que les pêches et les forêts de manière à réduire à la fois la dégradation environnementale et la distorsion des échanges commerciaux;

  • promouvoir la participation du public, l’ouverture, la transparence et l’obligation de rendre compte comme les pierres angulaires du processus de la ZLEA afin d’assurer la diffusion des renseignements importants et de stimuler la confiance du public à l’égard des négociations sur la ZLEA;

  • habiliter les pays à distinguer les produits en fonction de la façon dont ils sont produits - L’Accord sur la ZLEA devrait permettre à chacun de ses signataires de faire des distinctions au plan de l’accès aux marchés en se fondant partiellement sur les incidences de la production sur l’environnement, dans la mesure où le principe du traitement national n’est pas enfreint d’une manière évidente et probante.

  • négocier des règles sur l’investissement qui sont respectueuses de l’environnement;

  • participer à la promotion de la coopération et du renforcement des capacités sur les plans du commerce et de l’environnement dans l’hémisphère, considérant que ceci est un aspect inhérent au processus de la ZLEA.

               

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